Sunday, April 2, 2017

The Element


Origin: Düsseldorf (Germany)

The Element [Time - 1985] aor melodic rock music blogspot full albums bands lyricsTime - 1985

Notes:

- Après une fin en eau de boudin avec Warning alors que le groupe semblait bien parti pour faire une belle carrière, Raphaël Garrido, en éternel globe trotter prend la direction de l’Allemagne et plus précisément de Düsseldorf.

Là-bas, il devient Ralph Towers et forme le groupe Energy avec le guitariste Hermann Frank qui vient alors tout juste de quitter Accept.

Le combo est alors constitué, outre Rapha et Hermann, du bassiste Frédéric Smith (plus connu chez nous sous le patronyme de Frédéric Guillemet), du guitariste Kai Hansen (futur Helloween) et du batteur Charly Torino.

Assez vite, Kai Hansen repart sur Hambourg et c’est alors que Frédéric Guillemet suggère l’embauche d’un de ses amis d’enfance : Patrick Rondat.

Dans le même temps, Hermann Frank quitte à son tour le groupe (bien qu’il reste crédité sur l’album) et sera remplacé par un claviériste en la personne de l’ex Tangerine Dream Stephan Kurten.

Ainsi, à l’instar d’icônes de la musique internationale telles que Loud Reed ou David Bowie, notre hurleur frenchy a choisi l’exil pour se ressourcer. Et si Berlin ne sera pas son point de chute, la capitale allemande inspirera néanmoins Rapha et pas seulement pour ses nuits torrides.

En effet, la formidable métropole berlinoise ("Berlin (affengeile stadt)") est à l’honneur dans le titre du même nom qui nous propose un hard FM assez enlevé, mâtiné de synth pop.

Un mélange des genres que l’on retrouvera un peu plus loin sur le titre "Wild child (part 2)" avec ces effets de synthés qui ne manqueront pas de rappeler aux plus anciens les rayons lasers de nos séries japonaises préférées dans les années 80.

Si la synth pop et Berlin évoquent immédiatement Kraftwerk, ces deux titres me rappellent plus sûrement les Buggles en particulier "Berlin (affengeile stadt)" pour ses claviers très présents et ses effets robotiques sur les chœurs et voix féminines.

Pour couronner cet excellent titre, et garder un pied dans le monde du métal, la cerise sur le gâteau est apportée par Patrick Rondat qui nous délivre un excellent solo tout en mélodie, mais bien éloigné du style et des prouesses techniques que le six cordiste développera par la suite tout au long de sa carrière solo.

D’ailleurs, aucun des instrumentistes présents ici ne fait dans la démonstration technique. Chacun range son ego au placard et se met au service des compositions et de la mélodie.

Ainsi la guitare de Patrick doit se contenter de quelques soli (telle cette lumineuse intervention sur "Hot connection") et ne sort parfois de sa boite que lors d’outro ("Time" ou "Berlin") se cantonnant sinon à un rôle d’accompagnement qui ne s’avère pour autant pas forcément réducteur.

Le reste du temps, c’est bien souvent le saxophone qui se taille la part du lion comme sur l’introductif "Time" (qui sonne pour le coup pop musclée) ou l’excellent hit hard FM "The element" où Hayo Sthal s’occupe de tous les soli.

Dans le même style hard FM, voire même AOR mais cette fois-ci sans saxophone, "Hot connection" me rappelle à bien des égards le Survivor de l’âge d’or, avec sa guitare en accompagnement pour durcir le ton et laisser libre cours aux claviers de Stephan Kurten.

Car au final, et malgré le fait qu’il ne soit pas crédité en qualité de compositeur, c’est bien ce dernier qui fait la plus forte impression sur l’ensemble de l’album.

Que ce soit en nappe sur les intro ("Wild child (part 1)" ou "Time"), pour apporter le côté synth pop évoqué plus haut (qu’on retrouve aussi sur "Wild child (part 2)" ou pour installer une atmosphère mélancolique ("Sixteen you’re on display"), ces claviers sont omniprésents.

Et on signalera en point d’orgue (sans mauvais jeu de mots) le magnifique duo piano / voix, ode à la féminité, que constitue le titre "Woman" qui, dans ce style épuré, met parfaitement en valeur le magnifique organe vocal de Rapha qui se révèle, pour sa part, étincelant tout au long de l’album.

Sa voix passe par tous les états. Elle se fait douce et enjôleuse, puis l’instant d’après on retrouve le chanteur de Warning avec sa voix inimitable, rageuse et criarde.

Mais le véritable tour de force de Rapha sur ce "Time", c’est bel et bien la qualité des compositions, le soin apporté aux refrains et surtout la qualité des arrangements qui témoignent de la somme colossale de travail qui a du être abattu.

Et il convient à ce sujet de souligner l’importance de Patrick Rondat et de Fred Guillemet qui sont tous deux crédités sur la majorité des titres et ce n’est certainement pas un hasard si ce dernier figure aux côtés de Rapha sur la pochette de l’album.

D’ailleurs, le travail qu’il abat musicalement à la basse est de très haut niveau ("Time", "The element" ou encore "Sixteen you’re on display") et il n’est pas surprenant que Trust ait jeté son dévolu sur lui pour sa première reformation en 1988.

En terme de section rythmique, il convient aussi d’insister sur l’apport de Charly Torino, qui se met au diapason de ses confrères instrumentistes et surtout au service de la musique.

Selon les morceaux, le batteur passe avec bonheur de la batterie acoustique à la batterie synthétique, en passant par les programmations pour contribuer plus encore à la richesse sonore d’un disque qui n’en manque déjà pas.

Alors vous l’aurez compris, ce disque n’est pas fait pour les purs, les durs, les tatoués et les fans de Warning ont certainement du être très surpris pour ne pas dire plus, à la découverte de cet album.

Mais pour ceux qui ont un cœur qui bât sous leur perfecto et qui, plus sérieusement, savent apprécier le hard FM et une musique tarabiscotée lorgnant vers la pop des années 80, je recommande chaudement ce disque.

Bien sur, on retrouve Raphaël Garrido. Evidemment, c’est une des premières traces vinyliques de Patrick Rondat, mais ce qui prime avant tout à mon sens c’est réellement la qualité des compositions et peut être plus encore celle des arrangements.

Je n’irai pas par quatre chemins. J’adore cet album et même s’il est quelque peu en marge du monde du hard rock, sa qualité me comble à chacune de ses écoutes.

Il est d’ailleurs tellement riche que je n’en ai toujours pas apprivoisé tous les détails.

Voici donc un petit chef d’œuvre de musicalité qui à ce jour ce révèle malheureusement très (trop ?) onéreux à trouver puisque jamais réédité depuis sa parution en 1985.

Un manque qu’il serait bienvenu de réparer, voire de compléter puisqu’il semblerait qu’un deuxième album ait été enregistré mais jamais distribué.

A bon entendeur… -





- Un album haut en couleurs avec des superbes compositions et de magistrales mélodies emportées par notre Rapha national, chanteur du groupe WARNING, immigré en Allemagne et prenant pour pseudonyme “Ralph TOWERS”, il s'entoure d’un staff de musiciens de tout premier ordre et nous ramène d’Outre Rhin ce magnifique Elément, pièce rare, aujourd’hui très recherchée parmi les principaux Collectors. Une équipe formée de Patrick Rondat et Frédéric Guillemet (guitares & basse), Charlie Torino et Stefan Kürten (Drums & Keyboards). Enfin, quelques « guest stars » en les personnes de : Hayo Sthal & Rolf Schulte (saxophones), Brigitte Winkler (Screams and vocal effects), Glenn Pocoli (Electric Percussions) et Hermann Frank (guitares), le tout réalisé avec Glenn "Pico" Pocoli à la console de son et au mixage. 
En écoutant ces sillons magiques, on ne peut rester insensible aux multiples reliefs harmoniques en casi constante suspension dans les airs, à la magnificence des interventions de Patrick dans « Hot Connection » ou encore dans « Sixteen you’re on display ». On ne peut que se laisser aller sans préjugés à l’écoute de « Time » ou « Berlin », avec pour ce dernier une atmosphère particulière plongée dans le courant alternatif de ces années 85 ouest allemandes. Moment fort de ce vinyle de chez Rocks Records, « Woman » avec une magistrale interprétation de Rapha soutenu par l’un des meilleurs claviers de la scène gothique du moment : Stéphane Kürten (ex Tangerine Dream). 
Enfin, un titre radio qui aurait dû propulser le groupe aux premiers rangs du Top Européen : « The Element ». 

Pour finir, deux réalisations dites « d’art et d’essai » : 
Wild Child, où prédominent les chœurs mêlés au saxophone de Rolf Schulte (surnommé l’africain) de par son jeu de notes très teinté et « Bad Boy » sous un déferlement de folies vocales et de guitares en délire. 
Extrêmement bien accueilli par les Médias et les Radios FM, The ELEMENT n’a pas eu les moyens de se développer comme il le méritait. Peut être qu’une prochaine réédition lui apportera la prospérité perdue au bénéfice d’un public branché et en léger manque de grands talents. 

Une Référence ! -

0 comentarios:

Post a Comment

 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...